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Les funérailles de neko

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Les funérailles de neko Empty Les funérailles de neko

Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:17

Arthurcano a écrit:[1er novembre 1459 - Le matin au levé...]
Il avait tout pour être heureux depuis son arrivée à Narbonne, mais ce matin... ce matin était le début d'une longue journée de Deuil... Il allait officier aux funérailles d'une amie profonde, une châtaigne qui avait oeuvrée toute sa vie pour Lodève et qui aura été rappelée trop tôt par le Très Haut...

D'un pas lourd comme sa tête pouvait l'être, il faisait ce matin les choses avec habitude... Laissant à Aly le soin de s'occuper de Lola... Lola... Il fallait qu'elle puisse venir aussi car si elle était encore de ce monde, Neko y était pour beaucoup, elle qui lui avait offert le sein alors que son épouse n'était plus de ce monde... Une amie, non bien plus, tellement plus il perdait et que de dire de Kelak et de leurs enfants Amaël et Luna, que de dire de son père spirituel Malk et de ses deux meilleurs amies : Ethana et Cebyss.


[Arrivé à la cathédrale de Narbonne...]
Pour une fois, c'est donc le coeur maussade qu'Arthur se rendit en la cathédrale de Narbonne...

Il avait préparé au mieux cette messe, et maintenant il finissait d'ordonner à ses enfants de choeur les derniers préparatifs et faisait en sorte que tout se mette en place comme souhaitait...

Il soupirait, il avait la gorge nouée non pas comme la première fois lorsqu'il avait officier pour la première fois à une messe mais comme une gorge nouée prise par l'émotion de cette tragédie.

Des fleurs étaient disposées autour de l'Autel...

Les funérailles de neko Chrysanthemes

Il plaça le livre des vertus sur son côté et alluma des cierges de chaque côté où serrait poser le cercueil.

Les funérailles de neko Ciergeseglisebougies2

Il fit signe à son enfant de choeur qui hocha la tête comprenant ce qu'il avait à faire, puis s'élança dans la tour du clocher. Peu de temps après, les premières notes du glas retentirent, informant l'archevêché de Narbonne qu'une messe de funérailles aurait lieu avant la mi-journée.

L'annonce avait été publiée plusieurs jours auparavant, la cérémonie préparée par lui même Arthur, qui se tenait au pied de l'autel, vérifiant les derniers détails avant que les proches de la défunte n'arrivent.

De part et d'autre de l'autel tendu d'un drap blanc brodé aux armes du diocèse, deux cierges brûlaient, projetant aux alentours les ombres déformées des illustrations des vitraux.

Sur un lutrin placé non loin, le Livre des Vertus était ouvert à la page contenant le passage qu'il avait coutume de lire lors des funérailles.

Derrière l'autel, une corbeille en osier attendait les dons des proches de celle à qui les fidèles honoreraient ce jour la mémoire ; tandis que devant le meuble de pierre, deux bancs étaient placés parallèlement et couverts d'une nappe blanche, créant ainsi une table basse, sur laquelle viendrait prendre place le cercueil sur lequel reposerait un drap brodé des armoiries de Domazan.

L'enfant de choeur ne tarda point à redescendre du clocher et avant qu'il n'aille ouvrir les portes de la cathédrale, Arthur lui donna cette affiche à placarder à l'entrée pour que tous sachent qu'ils sont les bienvenus en ce jour funeste.

De nous Kelak de Domazan
A vous amis Languedociens

Maintes et maintes fois j'ai pris la plume afin de vous aider, vous informer ou plus souvent encore vous divertir.
En ce jour du 30 octobre 1459, je prends la plume pour de bien plus funeste raison et pour partager avec vous ma douleur.

Mon épouse a quitté ce monde en tentant vainement de mettre notre enfant au monde.

Aussi cela me ferait un immense plaisirs que touts ceux et toutes celles qui ont croisé de près ou de loin la route de mon épouse ou la mienne et qui souhaiteraient lui rendre un dernier hommage, se joigne à moi lors de la cérémonie de funérailles, qui sera présidé par un immense ami du couple, le Diacre Arthurcano.

Puisse le Très-Haut accueillir ma petite Neko là haut et Puissiez vous m'aider à surmonter cette épreuve

Fait au domaine de Domazan
Kelak
L'enfant de choeur s'en alla donc prestamment placarder cette affiche et une fois fait, ouvrit en grand les portes de la cathédrale de Narbonne, laissant ainsi entrer ceux qui avaient connu Dona Neko, et qui souhaitaient lui rendre un dernier hommage.

Cebyss a écrit:Elle semblait errer sans but, pourtant elle savait où elle devrait se rendre, il n’y avait qu’un seul endroit… Une terrible nouvelle était arrivée la veille… Elle était partie seule au son du glas qui résonnait dans toute la ville.

C’est le visage défait, les yeux rougis d’avoir pleuré toute la nuit, des larmes roulant encore sur ses joues sans même qu’elle s’en rende compte, qu’elle poussa la porte de la cathédrale, nul besoin de lire l’annonce placardée sur la grande porte...

Arthur était là, entouré de ses enfants de chœur et ses larmes redoublèrent en voyant le visage défait de son ami qui s’apprêtait, connaissant les liens qui l’unissaient à Neko et Kelak, à vivre un moment des plus difficiles de sa vie… Il avait fait préparer la messe et les cierges brulaient déjà, les places réservées qui allaient accueillir les cercueils...

Ne voulant pas le déranger dans ses préparatifs, elle lui jeta un regard qu'elle savait entendu et alla s’installer et commença à prier le Très Haut pour son amie Nek si soudainement arrachée à la vie, pour Kelak son époux, effondré et pour qui elle était des plus inquiète se demandant si tout le soutien qu’ils pourraient lui apporter serait suffisant… pour ces deux jeunes enfants privés trop tôt de la douceur de leur mère… et pour tous ceux qui avaient connu et aimé la douce Neko…

Les larmes coulaient sans cesse, elle ne pouvait les arrêter alors que des sentiments contradictoires assaillaient son cœur. Certes elle était ici pour prier pour Neko et sa famille, mais elle était en proie à l’incompréhension, la colère, l’injustice… Comment Pouvait-Il arracher deux êtres à la vie… Comment pouvait-Il laisser un moment de joie et de bonheur se transformer en… ce gâchis et ce néant total, cette douleur… Oui il devait avoir ces raisons… mais pour l’heure tout ça n’était que boniment pour la brunette qui ne pouvait l’admettre.

Plus qu’une prière, c’étaient des questions, à la limite du reproche qu’elle adressait au Très Haut en cet instant.

La colère et la prière finirent par laisser place aux souvenirs… à la première fois où elle avait croisé la route de Nek… il y a… si longtemps maintenant… Elle l’avait aimé de suite, d’ailleurs comment pouvait-on ne pas l’aimer… Tous ces instants, ces discussions, ces rires, ces larmes, ces bêtises et ces secrets partagés… Les premiers émois de cette douce histoire avec son cochonou. Tout cet amour et cette complicité qui les animaient tous deux… Comment les imaginer l’un sans l’autre ? Comment accepter une telle injustice… c’était impossible… pourtant Nek les avait bel et bien quitté…
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:18

Korrigans a écrit:Korrigans était comme à ses habitudes à la Garde, en train de régler les affaires courantes, quand soudain, il apprit par un messager que Neko était décédée en tentant de mettre son enfant au monde, le visage souriant du jeune Lieutenant laissa rapidement place à une infinie tristesse.

Serrant peu à peu le parchemin qu'il tenait entre ses mains, ses souvenirs retracèrent les vagues moment qu'il a pu avoir avec Neko, tantôt son amie, tantôt une inconnue, en effet, il y avait eu des moment froids, ou l'amitié avec disparue au profit de la colère, mais d'autre moment de joie, de bon enfant, comme ce jour où elle avait rencontrée Kekak et qu'elle avait prise une citation du Brun - Une citation qu'il avait lâché sans le vouloir d'ailleurs -, bref, les bons moments étaient beaucoup plus présents, et c'est ces moments-là qui vont lui manquer, mais aussi Neko en elle-même.

Sans finir se qu'il avait commencé, il se rendit à Narbonne en quelques jours seulement pour assister à la cérémonie, et c'est dans une tenue de funérailles qu'il arriva devant la cathédrale, ou il choisit Arthur et une dame, qui ressemblait à une de ses amies, ne souhaitant point déranger ce moment de silence, il se contentât de saluer ceux qui croisaient son regard, puis prit place en entend le commencement de la cérémonie, dans une grande tristesse.

Evanne a écrit:[Lodève]

La nouvelle s'était vite répendue...Neko n'était plus...

Evanne avait rencontré Neko quelques fois en taverne, elle la connaissait peu, cependant elle se souviendrait d'elle, de ses rires, de sa gentillesse, de sa bonté, Neko avait aidé Evanne quand elle avait été nommée Lieutenant de Brigade, ses conseils précieux...

[Narbonne]

Evanne se rendit à l'église pour assister aux funérailles de Neko, elle était un peu génée de se présenter dans cette tenue, mais elle n'avait que celle-là et elle était sure que Neko ne lui en voudrait pas, elle comprendrait.

Evanne vit Arthur à l'entrée de l'église, on pouvait voir sur son visage la grand peine qui l'habitait, elle passa à coté de lui, posa une main sur la sienne l'espace d'une seconde, il comprendrait combien sa peine était partagée, puis entra dans l'église et s'installa au fond, laissant les places de devant à la famille et aux proches de Neko.

Evanne se demandait pourquoi une telle chose pouvait être permise, comment ses deux enfants et son époux allaient pouvoir supporter une telle douleur. Elle ferma les yeux et pria pour eux et pour tous ceux qui aimaient Neko.

Guivrach a écrit:Guivrach entra discrètement dans église. Il avait entendue parlait du décès de Neko bien qu’il l’avait jamais rencontre il connaissait kelak par ses fonction de porte parole. Et il avait de la peine pour lui.

Il avait passait après midi a écrire un chant funéraire pour Neko et l’avait donner a Arthur par pigeons car il se sentait pas le droit étant étranger a participer et encore moins a prendre la parole.

Celui-ci lui avait répondu et lui avait demander de venir le chanter pour Kelak. C’est ainsi qui se retrouva assis aux fond de l’église avec les parole de la chanson serre dans sa mains attendant que la cérémonie commence

Ethana a écrit:Ethana avait quitté Lodève quelque jour auparavant, espérant que grâce à un voyage, elle arriverait à retrouver un peu de motivation. Malgré cela, la sinistre nouvelle la rattrapa bien trop vite.
Elle n'avait pas réussi à finir la lecture du courrier et s'était effondrée, en larmes, incapable de se reprendre. Neko avait été plus qu'une amie pour elle et apprendre aussi soudainement sa mort était quelque chose d'insupportable.
Elles avaient partagé tellement de choses. Ethana se rappelait encore des tous débuts de leurs amitiés. Elle se souvenait aussi des heures passées à travailler ensemble pour Lodève. Elle qu'on avait souvent prise pour la soeur de Neko, à cause de leur ressemblance, avait fini par considérer son amie comme une soeur de coeur.

Or voilà qu'elle apprenait sa mort. C'était horrible, et injuste. Neko qui avait dû passer par des moments dures, lors de son premier mariage, et qui avait enfin trouvé le bonheur, mourrait. Qui avait toujours été correcte et gentille, qui c'était tellement dépensée pour Lodève te pour le comté. Elle qui était mère. Comment pouvait-on affirmer qu'il existait une quelconque justice ?
C'est avec les larmes aux yeux et une forte envie de hurler qu'Ethana rebroussa chemin. Elle ne ressentait même plus l'envie de partir en voyage maintenant. Et puis, il n'en était même plus question. Elle se devait d'être présente pour les funérailles de son amie.

Elle avait donc marché, luttant contre son envie de s'arrêter pour pleurer. Elle était arrivée à la cathédrale sans même être passée par Lodève. Sans un mot pour personne elle alla prendre place. À vrai dire, elle savait que si elle ouvrait la bouche, elle ne pourra plus retenir ses sanglots.
Et puis, pour la première fois depuis bien longtemps, elle se mit à prier. Pour Neko, pour Kelak, pour leur enfant et pour Arzelig aussi. Bien évidemment, elle ne peut retenir les larmes de couler dès qu'elle pensa à son amie...
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:20

Lise_ a écrit:Lise avait apprit la triste nouvelle....Elle ne pouvait imaginer le chagrin qui devait ronger en ce moment son ami Kelak.
Afin de lui apporter son soutien et de rendre un dernier hommage a son épouse disparue,la blondinette se rendit à la cathédrale.
Discretement elle s'installa dans le fond de l'édifice,puis mains jointes et visage fermé commençà à prier.

Magnetois a écrit:MAGNETOIS suivit LISE dans le fond de la cathédrale, il s'installa à quelques places d'elle et commença à se recueillir. Les images du mariage de NEKO et KELAK repassaient devant ses yeux pleins de l'arme. Que de joie, quelle belle cérémonie, quel plaisir de voir ce couple plein d'amour.....

Bentich a écrit:Tout s’était précipite, et c'est en sortant de l'Université que ben avait appris la nouvelle. Il se précipita dans les écuries de l'Ost et prépara son cheval pour le trajet entre la Capitale et Narbonne. Il laissa quelques instruction à Azelys pour la mairie, l'absence du recteur ne durerait qu'un jour au grand maximum.

Il enfourcha son cheval et partit au grand galop. Ben se demandait comment il allait trouver Kelak, le pauvre ne devait surement plus savoir à quels saints se vouer, perdre son bébé et son épouse le même jour est une chose horrible, Ben savait de quoi il parlait, Jamelia s’était éteinte en donnant naissance à son fils Liam.

La route fut avalée en un temps records, quelques brigands avaient bien voulu l’arrêter mais le Sénéchal n'avait même pas pris la peine de vouloir stopper, il avait bien autre chose à faire qu'à s'occuper de la racaille.

Il passa sur les bords de la ville de Béziers mais sans un regard de la part de l'officier. lieux après lieux la ville de Narbonne se rapprochait, après quelques heures de galop les tours de la cathédrales se firent voir au loin.


Enfin j'y suis presque, vas y mon ami, galope le plus rapidement possible tu pourras te reposer à notre arrivée.

Enfin après un galop effrénée Ben arriva devant la cathédrale. Il sauta de son destrier et fonça dans le lieux de culte.

Il aperçut Lise et Magnetois ainsi que d'autres, les salua d'un signe de tête très sobre et avança vers le milieu de la Cathédrale. Le fait de voir ce qui se praparait fit se rendre compte de l'exactitude de la nouvelles et Ben resta immobile devant l'autel, il était comme paralysé

Ghaldor a écrit:Il arriva le regard plongé sur ses chausses , un vent persistant avait sifflé à ses oreilles l’inéluctable ..de celui qu'il avait toujours du mal à admettre quand il franchissait le porche d'une église rongé de ses questions!

Il ne l'avait que croisée peu mais souvent quelques instants brefs suffisaient à réaliser déjà la perte.....il glissa sur la gauche de la nef en recueillement , son sourire persistant avait disparu glacé par un vent du nord qui avait pris les devants.
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:21

Chrisliner a écrit:[Lodève, tôt le matin]

Chris avait appris la triste nouvelle. Pour une rare fois, il avait été travaillé a son bureau à la mairie plutôt qu'en taverne. Il avait quitté sa maison sans prendre son manteau pour se couvrir. Il n'avais pas remarqué que la pluie tombait. Trempé, il entra dans la mairie et se dirigea vers son bureau de maire. Il alluma une chandelle avant de prendre place devant son bureau. Il devais faire une chose qu'il n'aimait pas faire, même si cela était la première fois. Pendant que la plume tracait sur le parchemin, des larmes lui étaient venu.


[Narbonne, jour des Funérailles]

Chris avait pris des précautions. Il n'avait pas envoyé de pigeon pour prévenir qu'il serais là car le maire n'avais pas le droit de quitter la ville. C'est pour ça qu'il s'était levé tôt pour pouvoir éviter les gens ainsi que les patrouilles. Il avait emprunté sans le dire, dans les vetements de l'église pour prendre un vetement pour moine. Il avait donc pris la direction de Narbonne pour la première fois et ce n'était pas comme il le pensais. Le parchemin sous le bras, il marchait.

Quand il arriva à Narbonne, il alla se changer car à Narbonne, peu de gens le connaissait. C'est pourquoi il décida d'enlever la soutane de moine car pour tout dire, cela était vraiment chaud comme vetement. Il marcha vers l'église, avec toujours son parchemin sous le bras. Il se dirigea Arthur pour lui remettre le parchemin. Il lui murmura.

''Je voudrais que tu puisse lire ceci de ma part car je n'ai pas demandé l'autorisation de m'absenter de Lodève.''

Pour son malheur, Chris avait remarqué que la nouvelle Commisaire au Commerce était là. Chris s'efforca de ne pas attirer l'attention. Et il alla retrouver Evanne. De tout facon, Chris tenait a assister aux funérailles car c'était important pour lui.

Rackam_de_la_lergue. a écrit:Il est des nouvelles qui comme ça vous tombent dessus et vous vont l'effet d'une douche glacée ... ou votre corps se raidit refuse l'évidence ... ou les mots mettent du temps a s'imprimer a votre esprit ... des nouvelles qu'on voudrait ne pas entendre .... effacer .... nier ...

Non pas Neko ..... pas elle ....

Il fit sceller le frison toute affaire cessante .... informe Berthe la cuisinière ...


Je vais a Narbonne aux funérailles de Dame Neko
...


Je viens avec toi ...

Le barbu se retourne vers Ruthy .... c'était sorti comme ça ... il regarde la " crevette" et fait un signe d'assentiment ...

Saute en croupe , nous partons de suite ...

Le poids supplémentaire n'est pas une grosse surcharge pour le grand étalon noir ...
En galopant Rack songe a son amie ... toutes ses années ou elle a tenue les rênes de la ville avec fermeté et bienveillance ... les crises de fou rires en taverne ou pendant toutes ses animations joyeuses qu'elles savait si bien organisées pour distraire ses concitoyens ... les peines et les chagrins aussi .... avec elle c'était un pan de sa jeunesse qui partait ....
Les lieues défilaient sous les sabots du coursier ... il avait coupé a travers la garrigue .... ses longues traques de chasseur lui avaient appris les sentes a travers les collines évitant Montpellier et Béziers ... ils arrivèrent dans la matinée a Narbonne ...
Beaucoup de visages connus étaient déjà réunis ... Rack les salue avec ce mélange bizarre de plaisir de revoir des amis que l'on n'avait pas croisés depuis longtemps et la tristesse de la cause de ces retrouvailles ... il est content de voir que Chrisliner le maire de Lodève est pu se libérer ainsi qu'Evane la tribun ... Ethana aussi est là .... il les rejoins accompagné de Ruthy qui renifle emmitouflée dans une grande cape de voyage ..

Arthurcano a écrit:Arthur, dans le recueillement qui est sien, regardait distraitement les fidèles s'avancer et prendre place dans la cathédrale.

Ses pensées étaient ailleurs vers tous ceux disparus depuis un an, vers Neko qui devait avoir rejoindre le Soleil... Vers ces êtres chers trop tôt rappelés la haut...

Parmi les fidèles, les anciens étaient là : Ceb, Korri, Ethana, Lise_, Magnetois, Ben, Ghaldor, Rack et la crevette Ruthy... D'autres viendraient encore... Des plus jeunes aussi avaient fait le déplacement de Lodève : Evanne et Chris et de Narbonne : Guivrach.

De voir la douleur sur les visages de ses amis, Ceb qui s'effondrait en un torrent de larmes, Ethana qui semblait interdite et touchée bien plus qu'elle ne le laissait paraître - on ne perd pas sa moitié de cerveau sans qu'il y ait une vive douleur, pensa-t-il -Ben qui restait prostré dans l'allée centrale, cela lui tournait les boyaux de les voir tous présents dans l'union et dans la douleur...
Un regard à chacun de compassion, de compréhension, de cette douleur partageait qui était leur de perdre une si grande amie...
Cela lui rappelait combien cela était dur que de vivre ces instants... Neko... Un regard au Très Haut... Pourquoi elle, pourquoi eux... Sur son visage, une mine des plus tristes, sur son visage les marques d'une nuit sans sommeil, sur son visage ...

Chris qui lui remit une missive à lire plus tard lors de la cérémonie.


Merci pour eux Chris, d'avoir pu faire le déplacement jusque Narbonne et pour cette missive que je lirai un peu plus tard...
Il posa une main sur le bras de son ami et le laissa retrouver son tribun préféré...
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:22

--Timeo_Devries a écrit:[Près du très haut]

Tout à une fin.
Tout être se voit un jour perclus, chassé loin de ceux qu'il aime, loin des gens qui l'aiment.

Il en avait été ainsi de Timeo.
Il en était à présent ainsi de Néko.

Il guette, il veille, sommeille parfois, mais jamais ne quitte du regard ce village qu'il avait tant aimé.
Il souriait, enrageait, pleurait souvent, lui le scandaleux, l'éphèbe aux cheveux d'ébène, à la peau miroitante, lui qui n'avait jamais su garder son vit dans son pantalons.

Il pose chaque jours un oeil novateur sur Lodève, guettant ca et là le sourire d'un être aimé, le bonheur d'une connaissance qui l'avait construit.

La brune devenue comtesse, amante, amie, confidente, qui jouissait maintenant d'une notoriété sans conteste en Languedoc.
Evanes, Avocate, amie surtout, amour en fin de cheminement, femme aux qualités innombrables, qu'il n'avait su rendre heureuse.
Kelak, enjoué, soleil du Languedoc, joie de vivre incontesté d'un comté en perdition. Dieu comme il regrettait ses mots, ses actes, ses méchancetés gratuite.

Et enfin Neko, maintenant, qui quittait bien trop tôt, une terre qui avait encore besoin d'elle.

Ses réveils, chaque matins différents, érotiques souvent, drôles épisodiquement, mais toujours charmant. Comme il regrettait ses moment de bien être là où il était présentement.
Leur fils, Amaël, joyaux parmi le monde qui grandirait sans ses parents, qui grandirait néanmoins en la compagnie du Akap, du moins l'espérait il.

Neko n'était plus, Neko avait disparue, elle était morte, et prendrait bientôt place aux côtés du très haut. Place de choix, sans équivoque.

Adieu encore, Neko Akap, sans toi, c'est le Languedoc qui se meurt, une nouvelle fois.


Rions ! Rions tant que nous sommes bien portants, car il vaut mieux mourir de rire que de son vivant.

Ruthy. a écrit:[Sur le canasson de Rack quelque part sur les chemins ...]


La "crevette" se cramponne au patron, c'est qu'il galope comme si il était seul en selle ... si ça se trouve il a oublié qu'elle est derrière ... le paysage défile autour d'eux et les souvenirs aussi ... Neko et sa joie de vivre ....Neko et son cochonou ... Les moments potins avec Neko ... Et voilà la brunette qui ne supporte pas les au revoir, qui se prépare à aller dire adieu a son amie ... la joue collée contre le dos de Rack, elle resserre son étreinte autour de sa taille ...



[Eglise de Narbonne ...]


Punaise ça fait du bien de retrouver le plancher des vaches , elle a cru son heure arrivée plus d'une fois durant le trajet ... Rack est un chauffard ! un danger public !

Le temps d'aller se rincer la figure et effacer les trace de la poussière qui s'est collée a son visage suivant le sillons des larmes qu'elle n'a pu retenir et elle emboîte le pas au patron , un peu intimidée par la grande église, bigre celle de Lodève est toute petite à côté ... Elle salue les visage connu ... observe les autres ... son regard s'arrête sur la silhouette d'Arzelig ... la femme forte semble si frêle, comme écrasée sous le poids du chagrin ... le coeur de la "crevette" se serre ... Elle adresse un petit sourire à Rack et se dirige vers elle ... sans un mot , elle glisse la main dans la main fripée ... La vielle dame tourne le visage vers elle, dans ses yeux on peut lire toute sa peine ... la "crevette " ne dit pas un mot ... mais ses doigts fins se resserrent sur ceux de l'ancêtre ... a quoi bon parler ... Elle se contente de rester à ses côtés ...

--Grampa a écrit:Les funérailles de neko Grampa_reg

Il a erré pendant des jours sans trop savoir où il allait, et puis il a entendu parler de funérailles et a continué à errer, mais en direction de Narbonne cette fois. C'est un curieux, l'ancien.

Assis sur un vieux banc de pierre en face de la cathédrale, il regarde le beau monde aller et venir, il a pas vu autant de passage dans les rues depuis, ouh la, tellement longtemps qu'il a oublié.


C'est qu'ça s'agite drôlement c'jour, qu'il marmonne le vieux. C'bizarre qu'les gens s'bougent qu'quand on crève, on pourrait s'dire qu'c'est avec l'vivants qu'faut s'bouger, pour pas qu'ça crève just'ment. *kufkufkuf*

Ca le laisse un peu rêveur, le vieux, parce qu'il sent bien qu'il va pas tarder à casser sa pipe et que vu qu'il a vécu dans l'indifférence, il se demande s'il va crever dans l'indifférence aussi ou si le Languedoc va s'agiter d'un coup, comme il s'agite là.

*kufkufbrouaaaarrrkuf*
C'vraiment étrange t'ça moé j'dis, oué. On dira ben que l'gens ont plus d'valeur morts qu'vivants dans c'coin. L'est ben triste c'monde. F'nalement crever c'est ptetre ben l'meilleur chose à faire.
*kufkufkufkuf*
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:23

Arelio a écrit:[A Lodève dans sa forge]

Aurélio est dans sa forge, il termine une hache que lui a commandé le maire quand il apprend la mort de Neko. Cette nouvelle est la pire de toutes, Neko sa « maire » comme il aimait l’appeler, Celle qui avait vraiment pris la place d’une vrai mère dans son cœur, celle à qui il aimait demander des conseils dès qu’il avait un petit soucis, celle sur qui il pouvait toujours compter, celle à qui il faisait parfois quelques farces, celle à qui il se confiait, celle qui lui fournissait du savon à l’églantine. Aurélio se remémore tous les merveilleux moments passés en taverne en compagnie de Ethana, Owelie,Rack, Kelak le cochonou, Timéo et tant d’autres.

[Narbonne]

Il Arrive les yeux rougit par le chagrin, un petit bouquet d’églantine à la main. Entre dans l’église de Narbonne repère vite une chaise vide dans un coin ou il n’y a personne, s’installe, se met à genoux et pour la 1ere fois de sa vie se met à prier, les larmes n’arrêtent pas de couler sur ses joues.

Aurélio le simple d’esprit vient de perdre ce qu’il a de plus précieux au monde Sa Neko qu’il aimait tant.

Ariana_anthea a écrit:[rp]Elle avait été prévenue de façon un peu étrange il faut le dire.
Non, elle ne connaissait pas la défunte,...oui, elle connaissait un peu l'endeuillé pour avoir échangé quelques missives avec lui et l'avoir croisé une fois lors de son dernier voyage, c'était à Lodève...

Le pauvre homme était charmant, elle ne doutait pas que son épouse le fut aussi. Elle pensait surtout à la peine éprouvée par celui-ci. Perdre son épouse en couches est une douleur, mais une douleur double. On perd son âme sœur, et le fruit d'un amour commun. Une joie qui se transforme en drame...

Elle secoua la tête afin d'oublier ces si sombres pensées et reprit sa marche en direction de la Cathédrale. Le chemin n'était pas si long depuis chez elle, elle avait donc choisi d'y venir à pieds.
Emmitouflée dans sa cape d'un vert sombre, elle pénétra dans l'édifice, et ne souhaitant déranger personne, alla s'installer au fond près d'un pilier.
[/rp]

Tartmi a écrit:Tartmi avait appris la mort de Neko la veille. Lorsque la missive de Kelak informant sa mort arriva, quelques larmes coulèrent sur ses joues ... Et elle se dirigea vers Narbonne afin de participer à ses funérailles.

Neko était une brave Dame, Tartmi la connaissait depuis son arrivée à Lodève. Elle se demanda comment le Ciel pouvait la laisser partir, elle qui avait tant fait pour Lodève. Elle eut une pensée pour son mari, dont la tristesse devait être infinie, une pensée pour ses enfants, qui ne la verront plus jamais et ne pourront profiter d'une mère, qui les réconforte, qui soigne leurs chagrins ...

Elle arriva discrètement dans l'église, s'installant sur un banc vers le fond et commença à prier. Prier, pour que ses enfants ne se sentent pas trop seuls,sans leur mère, prier pour que son mari ait la force de continuer dans la vie, et prier pour que Neko soit heureuse, au ciel.

Emilylink a écrit:Emily avait reçu une triste missive de Kelak, lui annonçant la mort en couche de sa chère Neko. Emily attristée par cette annonce ne put s'empêcher de laisser s'échapper une larme sur ses joues.Elle connaissait Neko depuis son arrivée à lodève, elle l'a vue grandir et faire sa place dans le village avec grand enthousiasme et passion...
Ni une ni deux elle fit un petit baluchon et se dirigea vers Narbonne pour assiter à ses funérailles et apporter son soutien à Kelak et ses proches.

Arrivée à la cathédrale, Emily entra et vit que de nombreuses personnes étaient présentes, pas étonnant avec tous ce qu'avait apporté et fait cette chère Neko pour son village et pour son comté qu'elle aimait tant.
Elle s'avança, adressa un regard discret aux personnes qu'elle reconnaissait dans l'assistance et s'installa.
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:24

Galahadd a écrit:Les cloches avaient sonné le glas qui annonçait le début de la cérémonie, triste cérémonie car Neko était son amie. Monseigneur Galahadd pénétra dans la cathédrale, de nombreuses personnalité du Languedoc étaient là ainsi que des fidèles paroissiens de Lodève mais il ne pouvait pas en être autrement, car la défunte était aimée de tous. Après avoir marqué un temps d’arrêt devant son conjoint, marquant par ce geste tout le respect qu'il avait envers Kelak il s'engagea devant l'autel, puis glissa ces quelques paroles à son frère Arturcano.

Mon frère, tu me donnera la parole quand il faudra parler de la vie de notre amie Neko, j'essayerai de redonner la foy à nos fidèles paroissiens, c'est dans ces moments là souvent que nous mettons en doute la parole de notre créateur

Jefflebarde a écrit:Jeff connaissait à peine dame Neko ; il avait eu avec elle des relations professionnelles quand elle était Bailly du Comté et l'avait croiser deux ou trois fois à Narbonne.
Il n'avait souvenirs d'elles que d'une femme sûre d'elle au sourire rayonnant ; une dame serviable et travailleuse.
Etant résident de Narbonne, Jeff qui vivait près de la Cathédrale se rendit à pied aux obsèques de Neko.

A l'entrée de la Cathédrale qu'il connaissait bien pour aller s'y recueillir souvent : il s'arrêta pour saluer le diacre Arthurcano son ami ; puis alla présenter ses condoléances à messire Kelak.

Carouf73 a écrit:Carouf avait envoyé hier un message à Kelak par pigeon, afin de lui indiquer que sa commande serait prête le lendemain. Ce matin, l'ayant terminé, il scrutait avec étonnement le ciel, ne voyant pas revenir du côté de Narbonne de volatile portant sa réponse. Etrange, car Kelak répondait toujours très rapidement. Il alla du côté de la mairie de Lodève, pour demander à Chrisliner si il savait quelque chose, mais celui-ci n'était pas là -- certainement en tournée dans le village. Lodève était bien étrange, ce matin. Les oiseaux chantaient à peine, les rues étaient désertes, on entendait parfois des galops de cheval partant vers le Sud...

Ce n'est qu'en fin de matinée que Carouf apprit la nouvelle, et qu'il mesura toute la douleur qui devait être celle de Kelak. Il avait connu Neko, bien sûr, et appréciait sa gentillesse et toute son oeuvre pour Lodève.

Il regarda le soleil déjà haut, se disant qu'il n'était plus possible d'être à Narbonne à temps pour la cérémonie. Alors il se dirigea vers l'église de Lodève, et, en communion de pensée avec tous ceux qui tenaient à Neko et à Kelak, pria pour le repos de son âme et de celle de l'enfant qu'elle n'avait pas eu.

Xollir a écrit:Xollir s'était rendu à l'église dans sa tenue habituelle. L'avantage d'être avocat, c'est que les vêtements habituels sont déjà noirs, source d'économie qui ne pouvait que séduire l'ancien angevin. Il avait laissé chez lui sa besace, et le seul morceau de parchemin qu'il avait emporté était l'invitation au recueillement. Il avait par contre gardé ses bottes, hommage à son office.

Il entra dans le majestueux bâtiment, et salua d'une légère inclinaison de la tête les personnes présentes qu'il connaissait de vue ou plus intimement. Une tristesse certaine se lisait sur son visage, plus grave qu'à l'accoutumée.

Chrego a écrit:La triste nouvelle était arrivée à Béziers comme elle avait certainement parcouru les autres villages du comté. Plusieurs jours auparavant Kelak n'avait pu les accompagner à Bayonne pour le match de soule, fort justement pour ce qui aurait dû être un heureux évènement. Et puis au retour, l'euphorie de la victoire de l'équipe n'avait pas pesé lourd lorsque la nouvelle était tombée: l'accouchement avait emporté Neko, comme hélas trop souvent en ce bas monde, la mortalité en couche étant malheureusement si fréquente. A se demander ce qu'Aristote veut ou de quoi il est vraiment capable. De bien étranges souvenirs remontèrent à Chrego en apprenant la nouvelle. Si différents et si proches à la foi.

La moindre des choses qu'il puisse faire en ces circonstances était d'être présent pour accompagner Kelak dans ce moment ô combien douloureux. Il prit donc le chemin de la cathédrale, se joignant en chemin à d'autres Languedociens qui convergeaient vers la place.
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:25

Lentement le convois funéraire avait fait route jusque Narbonnes, 3 calèches noires comme la nuit, l'une d'elle contenait les 2 cerceuils, la seconde le clan Domazan et la dernière les domestiques qui avaient tous en haute estime leur bien aimée patronne Neko

Les porteurs se mirent en place à l'arrivé devant l'église et la procession fut commencée, Nestor, le major d'homme de Kelak faisait partie des porteurs, il en était fier, une façon pour lui de témoigner avec humilité sa dévotion pour Dona Neko.

Suivait derrière Kelak, il n'avait pour ainsi dire pas quitté la chambre mortuaire durant ces deux jours, il était cerné, amaigri et très pâle, son côté jovial était complétement absent et cela devait faire un choc de le voir ainsi.

Il portait dans ses bras sa fille, Luna toute de blanche vétue.

Son fils adoptif, Amaël était là aussi, également vétu de blanc, il courrait dans l'allé principal de l'eglise.

Du haut de ses 3 ans, le petit était bien trop jeune pour comprendre ce qu'il faisait là et de voir tout ce monde il pensa que son père l'amenait à une de ses animations et qu'il y aurait plein de chose rigolotes...

Que le monde peut etre beau aux yeux d'un enfant

Avancant d'un pas machinal, ce n'est qu'au milieu de l'eglise que Kelak se rendit compte du monde présent dans l'édifice, rarement voir jamais il n'avait vu tant de Languedocien rassemblé à un même endroit.

Pour la première fois depuis ce soir funeste une sensation de réconfort l'envahit, tous ces visages tristes mais amicaux, il manqua d'éclater en sanglot submerger une nouvelle fois par ses sentiments mais il tint bon et réussi même à échanger un sourire avec ceux et celles qui croisait son regard, un de ces sourires qui tente de dire "merci je vais bien", mais qui ne berne personne

il échangea un regard plus long avec cebyss et Ethana qui après lui devait etre parmi les personnes qui souffraient le plus de cette disparition

il s'approcha ensuite d'Arthur, cligna plusieurs fois des yeux pour faire disparaitre les larmes qui se formaient, il n'eut guère plus la force de lui murmurer un petit merci et de s'assoir devant et d'attendre le début de la cérémonie.
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Message  kelak Jeu 3 Nov - 14:26

Brangaine a écrit:Brangaine sortait peu, son temps était généralement mobilisé par la vigie et la surveillance du port, d'autant que les mondanités n'étaient pas vraiment sa tasse de thé. Cependant elle fit une exception ce jour-là car elle avait appris le drame qui éprouvait Kelak. Même si elle ne connaissait pas personnellement la défunte, c'est par affection envers cet homme qu'elle estimait que la jeune femme fit le nécessaire pour se libérer et se rendre à la cérémonie.

Le silence respectueux des lieux la toucha. Le nombre de personnes présentes à l'église l'impressionna : cette dame devait être très appréciée, se dit-elle. Certainement autant que son époux.

Lorsqu'elle aperçut Kelak, elle ressentit une vive émotion : sa bonhommie avait disparu, il ne montrait qu'un visage fermé, scellé par le chagrin. Elle songea alors qu'il est des amours si fortes que certaines pertes vous marquent à tout jamais. Et elle s'absorba dans ses pensées en attendant le début de la cérémonie.
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Message  kelak Ven 4 Nov - 7:35

Arthurcano a écrit:Arthur avait rarement vu autant de monde venir en la cathédrale, preuve s'il en est de toute l'estime, toute l'amitié, toute cette aura qu'avait projetée Neko autour d'elle, tout au long de sa vie.

Icelieu plus de rancoeur, mais uniquement de bons souvenirs que tous nous avons avec eux toi Neko... Toi comme si tu étais toujours parmi nous... Mais tu le seras toujours, là en nos coeurs...

Mgr Galahadd était venu lui dire quelques mots et bien sûr il avait acquiescer, comment d'ailleurs pouvait il en être autrement, son frère comme lui était forcément aussi touché, comme toute cette assemblée par cette disparition aussi soudaine que brutale...

De là où il se trouvait, Arthur vit alors entrer le convoi funèbre, et se retrouva projetée quelques mois en arrière, lors des funérailles de son épouse Dotty. Officier une mise en terre était pour lui une première et nul doute que cela serait et resterait à l'avenir la plus difficile des cérémonies, d'autant plus en pareilles circonstances quand dans ces cercueils se trouvaient des êtres chers.

Kelak venant à lui, il posa une une main chaleureuse sur l'épaule de Kelak, en ces instants point besoin de mots mais simplement d'un geste qui à lui seul faisait passer toute la compassion et l'amitié qui pouvait être sienne. Il lui murmura simplement ces mots mon frère reçoit toute mon affectation et dès que les porteurs auront posés les cercueils, je commencerai la cérémonie.

Un signe de la main fut adressé aux porteurs des cercueils, afin qu'ils les déposent sur la table aménagée quelques temps auparavant par les enfants de chœur.
Les couvercles en furent ôtés et déposés au sol, afin qu'il puisse y déposer les différents signes de la cérémonie funèbre, puis il fit refermer celui de l'enfant et laissa celui de Neko ouvert afin que chacun puisse voir une dernière foi le visage de Neko.

Une foi que cela fut fait, et que chacun fut installé sur les bancs de la nef, Arthur débuta l'office, debout derrière l'autel, une voix chevrotante et pleine d'émotion.


Mes frères, mes soeurs,
nous sommes tous réunis ce jour pour honorer la mémoire de notre amie Neko et de son enfant.


S'interrompant, il fit signe à Monseigneur Galahadd de venir à l'Autel afin qu'il puisse s'adresser à l'assemblée pour présenter cette fidèle Aristotélicienne, cette amie qui était leur, cette épouse qui était celle de Kelak...

Mgr Galahadd, si vous voulez bien...

Il alla s'installer dans une stalle proche de l'autel, et mains jointes, il se recueillit profitant de cet instant où caché de la vue de la foule, il put laisser échapper quelques larmes...
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Message  kelak Ven 4 Nov - 12:17

Enduril a écrit:[Quelques jours plus tôt à Alais]

La Vòstra Grandesa ?

Enduril tourne un regard absent vers le domestique qui vient interrompre sa lecture. Son cœur manque un battement en voyant son visage figé dans ce masque de convenance que l’on prend pour annoncer les mauvaises nouvelles. Sa main gauche se crispe sur son mouchoir brodé à aux armes comtales du Razès tandis que la droite laisse échapper son livre d’heure qui choit sur le sol de châtaigner d’un bruit sourd. Une boule se forme dans sa gorge et ses traits se crispent tandis qu’elle se raidit, prête à entendre la nouvelle comme un accusé attend d’entendre la sentence lui signifiant sa peine de mort.

Oc ?

Es la Donà Neko de Domazan. Es mortà en jasinièra, ambdòs lo seu filhon nòu-nascut.

Le souffle retenu s’échappe entre les lèvres crispées et un peu de vie revient animer le visage figé de façon si semblable à celui des statues de marbre laissées par grecs et les romains dans toute la région. Le soulagement se répand dans tout son être. Ce n’est pas encore l’heure de la nouvelle qu’elle craint et tente de contrecarrer en priant encore et encore, espérant que peut être sa dévotion parviendra à émouvoir le Très Haut et qu’il lui fera la grâce de ne pas rappeler à lui son Nothias, son si gentils, si adorable, si charmant et désarmant Nothias. Lui qui était si semblable à son père et dont les taquineries lui manquaient tant depuis qu’il avait quitté le Languedoc. Qui lui manquaient tout autant que ses maladresses qui l’obligeaient à une surveillance constante afin de lui rappeler ses devoirs et entretenait en elle la pensée qu’il serait à jamais son petit garçon qu’elle se devait de protéger. Son fils qui était partit se battre pour la Reyne sans se poser aucune question et qui là-bas, dans la froideur des terres d’oïl, tentait de retenir le fil de sa vie qui s’échappait par des blessures dont seuls les miraculés se relevaient. Tout aussi vite, un sentiment d’horreur la prend au corps et au cœur. Horreur de ce qu’on lui annonce et qui l’a fait se sentir soulagée. Un sentiment de profonde honte l’envahit et elle presse d’une main une tempe douloureuse. La naissance qui se doit d’être un moment de joie peut parfois tourner au cauchemar. Et là, il est d’autant plus fort que la mort ne s’est pas contentée de prendre une âme, mais d’en faucher deux. Deux âmes innocentes et belles qui viennent rejoindre sa sinistre moisson. Elle prend appuie sur les bras de son siège et se lève. Domenc vient d’arriver et c’est à elle de lui annoncer la nouvelle, pas à un domestique.

Il entre dans la pièce et c’est comme si le soleil y pénétrait, lui apportant sa force et sa chaleur, amenant un peu de vie là où la mort et la nuit tentaient d’établir leur demeure. Profiter un instant d’une étreinte, d’un peu de douceur, d’une once de tendresse. Parler des petites choses qui ont jalonné la journée en enfouissant son nez dans son cou et en respirer son odeur. Et enfin, passer aux mauvaises nouvelles. En fait, il n’y avait pas une journée qui n’apporte son lot quotidien de tristesse en ce moment et elle n’aimait pas ça devoir jouer le rôle du messager de mauvais augure.

Dire qu’il y eut une discussion aurait été mentir. Les discussions entre eux ce n’était que sur des sujets très intimes ou sur des vétilles où chacun prenait un malin plaisir à jouer sur les mots, les sens ou les contresens, se retenant pour ne pas éclater de rire et avoir le dernier mot. Non, point besoin de tout ça. Domenc avait envie de dire un dernier adieu à la Dame de Domazan et Enduril tenait à être à ses côtés. Ne pas fréquenter quelqu’un ne voulait pas dire ne pas être capable de l’apprécier et elle avait apprécié la femme pleine d’entrain qu’elle avait croisé parfois.

Pas de temps à perdre. Faire préparer quelques bagages, faire atteler une voiture, la route était tout de même longue pour aller à Narbonne et il valait mieux ne pas trop traîner, surtout avec le temps qu’ils avaient en ce moment.

Enduril se rend alors dans la chambre de son dernier né.La porte s’ouvre facilement sous la poussée et une petite tête tourne vers elle un visage innocent. Assis dans son lit, le dos soutenu par un oreiller gonflé de plumettes trône le petit Gabrièl sous le regard de sa toute nouvelle nourrice. Deux jours déjà qu’elle est entrée au service de la Comtesse, cette dernière ayant pris la décision d’arrêter de nourrir elle-même son fils. Son regard dévore le petit minois aux grand yeux noisette pétillants de joie de vivre, couronné d’une épaisse chevelure brune et bouclée et occupé à mordiller consciencieusement un hochet d’argent tintinnabulant à chaque mouvement un peu brusque de l’enfançon. Une exclamation lorsqu’il reconnait sa mère et trajectoire elliptique du jouet lancé dans sa direction signifiant qu’il a décidé de reprendre son nouveau jeu à la mode, le « je lance et maman ramasse ». Elle se penche, ramasse l’objet et le lui tend à nouveau.


Ten, Gabrièl, ten !

La menotte se tend et s’empare de l’objet. La mère offre une légère résistance et reprend, restant dans les sifflantes.

Cé, Gabrièl, cé…

Et oui, fichue manie que de ne pas employer des mots complets à l’attention des bébés. Ils en sont réduits à avoir un double apprentissage, déjà le mot que les adultes lui pensent adaptés, puis plus tard, il devra apprendre le terme réel. Elle laisse aller l’objet en échange d’un sourire radieux qui laisse apparaitre une quenotte qui pointe de sa gencive inférieure. Un cri de joie et des vocalises sont son cadeau en retour ainsi que deux petits bras qui se tendent, réclamant d’être porté. Les bras maternels se referment sur sa progéniture qui vient se blottir dans son giron, babillant d’aise et éclatant de rire sous les baisers dont elle couvre son visage et son cou, chantonnant des comptines où une maman dévore son petit garçon de baiser. Trop vite hélas ce moment enchanteur doit prendre fin. Recommandations de toutes sortes, sentiment d’arrachement, larmes qui se forment au bord des paupières et sont asséchées par leur battements rapides. Elle va devoir quitter son fils pour la première fois pendant plusieurs jours et les cris et les larmes du bambins ne rendent pas les choses faciles. Mais le temps de saison ne rend pas très prudent les voyages, surtout avec les risques de crues intempestives et elle ne veut pas risquer la vie de l’enfant dans ce voyage rapide, mais non nécessaire. Ils allaient devoir prendre des chemins rapides et pas obligatoirement sûrs. Et puis un jour où l’autre, il devait apprendre à se séparer d’elle.

Le ciel est plombé et le vent souffle. Il leur faut faire le plus de route possible avant d’être pris par l’un des orages de saison. Un dernier regard à cette maison de pierres qui l’a vu évoluer, devenir celle qu’elle est aujourd’hui et elle monte en voiture. Des couvertures et des coussins y ont été disposés sous lesquels elle tentera de trouver un peu de chaleur. Son regard se porte sur l’homme qui prend place à ses côtés et un sourire plein de tendresse éclos sur ses lèvres. Profiter. Profiter de ce voyage, se blottir tout contre lui et rester hors du temps. Dans cette voiture qui roule vers Narbonne, ils sont seuls et personne ne peut les atteindre. La pluie tombe fort comme si le ciel versait des torrents de larmes pour la femme et l’enfant qu’il accueillait revêtu de son habit gris sombre. Comme si il lui fallait cacher la splendeur resplendissante de l’astre qui accueillait le paradis et se mettre au diapason des sentiments de tristesse de ceux qui restaient et devraient continuer à vivre. Ecouter battre le cœur de celui qu’on aime, au chaud, dans ses bras. Y puiser la force pour continuer, dire au revoir, attendre aussi la mauvaise nouvelle en suspend qui la briserait un peu plus. Profiter d’un peu de bonheur dérobé. Ne pas faire attention au reste. Ni au cocher et valets qui se battaient contre les éléments, regardant avec méfiance les trombes d’eaux et les yeux fixés sur les cours d’eau qui montaient de plus en plus. Les chevaux renâclant à passer sur les ponts que les cours d’eau affleuraient et seraient bientôt submergés. Les détours à faire pour pouvoir passer et une arrivée à Narbonne retardée.


[Narbonne, jour de la cérémonie.]

La main de la femme se glisse dans celle de son amant et c’est toujours sous la pluie qu’ils se dirigent vers la cathédrale et s’y glissent au moment où le Diacre Arthurcano prend la parole. La main de la Comtesse plonge dans le bénitier et se tend vers celle de Domenc pour lui permettre de recueillir sur ses doigts un peu d’eau bénite. Un signe de croix, une génuflexion dans la nef en direction de l’Autel.

A un autre moment, Enduril aurait pris place dans le cœur réservé à la noblesse, mais aujourd’hui, elle reste en retrait, c’est lui qui déciderait de l’endroit d'où ils suivraient la cérémonie. Du moins, si il trouvait une place vacante quelque part. Au pire, une paire de garde pour évacuer une paire de pouilleux et le tour serait joué.
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Message  kelak Ven 4 Nov - 12:18

Galahadd a écrit:Monseigneur Galahadd remercia son frère de lui laisser la parole et laissa à l'assemblée un moment de silence et de recueillement devant le cercueil de feu Dame Neko

Il dit alors ces mots
Aujourd'hui nous portons hommage à notre amie Dame Neko et aussi le soutien à son compagnon Messire Kelak ainsi qu'à leur enfant Luna . Parler du bien de la défunte est chose facile tant qu'elle a donner toute sa vie à ses semblables.
Lodève d'abord ou après avoir été conseillère elle a pris en charge la gestion de la mairie. Toujours prête à aider ses concitoyens et ceci sans regarder le rang qu'ils occupent dans la société car elle ne cherchait aucun intérêt.
Elle désira s'investir dans le comté, là encore elle vit preuve de loyauté. Le Languedoc ne pouvait que je réjouir de l'avoir à ses cotés. Après son anoblissement qui fut au combien mérité elle travailla ainsi que son conjoint sur son domaine et apporta le bonheur à ses gens.
Monseigneur Galahadd prit alors une croix aristotélicienne se déplaça jusqu'au cercueil et dit
Neko, mon amie, je dépose cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Cette simple croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi le signe de salut et de vie éternelle. Elle est aussi le signe d'amitié et d'amour de tous les Aristotéliciens
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre sœur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis


Mgr Galahadd se retira laissant sa place à son frère Arturcano.

Jefflebarde a écrit:Jeff entendit l'archidiacre Arthurcano nous rappeller la raison qui nous avait menée ici.
Mes frères, mes soeurs,
nous sommes tous réunis ce jour pour honorer la mémoire de notre amie Neko et de son enfant.

Quelle horreur ! Quelle profonde tristesse ! Kelak perdait son épouse et leur enfant en même temps ! Patèrna* ! Vidassa !**
Se répéta-t-il plusieurs fois.

L'image d'un enfant mort remplt la compassion de Jeff d'un sentiment inconnu encore allant au-delà de l'injustice.
Jeff n'en puis plus ; il fallait qu'il se lève pour faire quelques pas et effacer cette image qui lui embuait le regard.
Ce faisant dans l'instant, il vit la comtesse du Razès passer et la saluant l'invita à prendre sa place.


Bonjorn Dona Enduril, voici une place. Je vous la cède.

*Patèrna=Dieu le père
**Vidassa=triste vie
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Message  neko7 Dim 6 Nov - 8:11

Arthurcano a écrit:Après que monseigneur Galahadd se retira après avoir prononcer belles paroles à l'encontre de leur Amie Neko si in justement arrachée à cette terre...

Arthur se leva de sa place et s'en revint à l 'autel, remerciant Galahadd pour sa présentation et lui offrant de rester proche en lui désignant les stalles de la chapelle.

Se tournant vers l'assemblée de fidèle venue se recueillir, c'est alors qu'il entama pour de bon la cérémonie par le signe de la Lumière, en allumant, avec une bougie posée sur l’autel,

Les funérailles de neko Coulerbougiest

les six cierges qui avaient été déposés autour du cercueil...
Les funérailles de neko Ciergeseglisebougies2

L’Amitié,mes frères et soeurs, est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Neko, petit être cher, puisse cette lumière éclairer votre route qui vous conduira au royaume du Très Haut.


Monseigneur Galahadd avait déposé une croix sur le cercueil de Neko, il prit alors la seconde et vint à son tour la déposer sur le cercueil de l'enfant aussi proche que possible de ce coeur qui n'avait pas eu l'occasion de battre...

Son action finie, il revint derrière l'autel et repris parole...

Neko, chérubin, nous avons déposés cette croix aristotélicienne près de vous. Icelle est le signe qui relie Aristote et Christos, qu’elle soit pour vous deux le signe de salut et de vie éternelle.

Arthur prit alors une corbeille, fit signe à une fant de choeur de venir, lui donna et ...

Alex, enfant de choeur de notre archevêché, va passer parmi vous avec cette corbeille, afin que vous puissiez y déposer un présent pour les défunts . Ces quelques offrandes les accompagneront dans leur dernière demeure... Proche du Très Haut et à ne pas en douter vers le Soleil...

Alors que l'enfant de choeur présentait la corbeille à chaque fidèle... Arthur fit signe au jeune Guivarch de venir le rejoindre à l'Autel et d'offrir à l'assemblée le temps des dons, ce texte préparer pour Dona Neko...

Guivrach a écrit:Guivrach se leva et se dirigea vers l’autel timidement. Car non seulement il n’avait jamais connue Dame neko et n’avait entendue parler de Kelak que par sa fonction de porte parole mais en plus il allait chanter pour la première fois devant un publique attentive.

D’habitude il chanter devant le parvis des église pour gagner quelque écus devant des gens qui faisait que passer sans prêter attention a lui.

Arriver devant l’autel il dit timidement



J’ai écrit ses quelques mots en apprenant la mort de Dame Neko pour Kelak. Bien que je la connaissait pas sa mort ma toucher. J’espère que vous ne m’en voudriez pas

Guivrach commença à chanter d’une voix claire. Quand il chanter il oublier tout, il se sentait bien et toute trace de timidité disparaissait.

Sur le seuil de sa maison, Notre Père t'attend
Et les bras du très haut S'ouvriront pour toi

Quand les portes de la vie S'ouvriront devant nous,
Dans la paix du Très haut, Nous te reverrons.

Par le sang de Christos Par sa mort sur la croix,
Le pardon du Très haut, Te délivrera

L'eau qui t'a donné la vie Lavera ton regard
Et tes yeux verront Le salut du très haut

Quand viendra le dernier jour A l'appel du très haut
Tu te lèveras Et tu marcheras

Comme à ton premier matin Brillera le soleil
Et tu entreras Dans la joie du Très haut

Une fois qu’il est fini de chanter il regarda l’assemble pour lire les réactions

Frenny a écrit:Frenny arriva tout doucement..sans faire de bruits..elle arrivait en retard comme à l'accoutumée..
sauf que cette fois-ci le retard avait d'autres raisons..l'abattement..la tristesse..Neko..

Neko..que de choses elles avaient partagées..depuis si longtemps..Frenny était bien jeune quand
elle l'avait connu..leur première liste comtale..puis le procès..
Neko avait ensuite accueillie Frenny à Lodève..belle Lodève..que de rires..de joies..de peines..
elles avaient partagées..

Quelques mois plus tard elles s'étaient retrouvés avec joie Mairesse toutes deux..et le moment le
plus émouvant..c'est quand sa belle amie lui demanda de l'accoucher..leur premier enfant à elle et Kelak..
Et aujourd'hui..non..ce n'était pas possible...

Frenny avait dû se faire violence pour venir jusque là..la douleur au vu de tous ceux qui aimaient Nek..
et encore pire,la douleur de ses propres amis..leurs amis communs..
Mais la blonde avait fait une promesse un jour à Neki..elle était donc venue..

Frenny vit Arthur,puis Kelak..une larme roula sur sa joue doucement.

Maëlis_de_tourraine, incarné par Ethana a écrit:Il faisait beau en ces premiers jours de novembre. Les jours précédents avaient été grisailleux et pluvieux. Pas une once de soleil depuis que l’ancien lieutenant avait quitté La Trémouille. Maëlis était heureuse de pouvoir quitter enfin cette ville, dès le lendemain. Elle avait dû y rester le temps de son rétablissement, après avoir été blessée lors d’un combat contre les armées royales. Elle en gardait quelques stigmates mais nul ne pouvait pas entraver sa joie. Du moins c’est ce qu’elle croyait.

En effet, en fin d’après-midi, un coursier était venu lui porter une missive. En général, lorsqu’elle en réceptionnait une lettre, il s’agissait d’ordres ou de nouvelles de sa famille. Elle fut étonnée en voyant l’écriture qu’elle ne connaissait pas. Elle apperçut que le message avait été rédigé au Languedoc, peut être qu’il annonçait la naissance de l’enfant de Neko. Elle déchanta rapidement en voyant qu’il s’agissait en fait de l’annonce du décès de son amie. La colère puis la tristesse l’envahirent l’une après l’autre. Il lui fallut un long moment avant de retrouver un semblant de lucidité.

Dans la soirée pourtant, elle décida d’écrire au mari et aux enfants de l’ancienne mairesse de Lodève. C’était eux les plus touchées par cette perte, et elle voulait leur assurer son soutien, bien qu’à distance.


Chers Kelak, Amaël et Luna,

Je viens d’apprendre avec émotion le décès de Neko que je porterai toujours dans mon cœur. Je partage votre douleur mais les mots me manquent pour l’exprimer pleinement. Neko était quelqu’un de très agréable, de confiance, sur qui l’on pouvait compter et que j’avais toujours plaisir à rencontrer.

Je tiens à m’excuser de ne pas pouvoir être là en ces jours difficiles, je ne suis hélas pas en mesure de pouvoir me déplacer, mais je vous assure de tout mon soutien. Ainsi, si vous avez besoin de quoique ce soit, vous pourrez toujours venir vers moi au nom de l’amitié qui me liait avec Neko.
Je pense très fort à vous et vous adresse toutes mes condoléances les plus sincères.

Maëlis

Tout en rédigeant sa lettre, elle s’était remémorée des bons moments passés à Lodève, comme par exemple le mariage de Neko et Kelak. Elle aurait aimé pouvoir rendre un dernier hommage à son amie, mais elle était beaucoup trop loin, et pas assez rétablie pour entamer un aussi long voyage. Cependant, elle se promit de retourner un jour au Languedoc pour faire un dernier adieu à Neko.[/hrp]

Malkav a écrit:Quelques jours auparavant, Château de Rochefort d’Oc

Au lit, c’est là que se trouvait Malk avant qu’il ne reçoive ce qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir recevoir un jour. Au lit près de sa femme. Son aimée avait de la fièvre, cela faisait maintenant des mois qu’elle était clouée au lit. Peut-être d’ailleurs l’effacement du vicomte y était lié.

Malkav apposa un baiser sur le front de sa belle. Il ne savait où tout cela les mènerait. La voir de moins en moins chaque jour comme si elle s’éteignait peu à peu lui laissait un goût amer. Il était loin de se douter que dans quelques minutes il serait obligé d’accueillir pire effet de circonstances.

En effet, un messager de Rochefort d’Oc vint délivrer un pli. Il fut précédé de peu d’un autre messager. Tous deux confièrent les missives au vicomte qui était allé les quérir à la porte de la chambre.

Sur les deux missives l’on pouvait y lire.

Mon maitre,

Je ne sais comment vous dire ce que je m’apprête à écrire. Mais comment lui dire ? Franchement je n’ai pas le tact pour ça. Mais rooohh espèce de vieille gourde écris pas ça !! Raye !!*

J’apprends aujourd’hui une bien triste nouvelle. Celle qui avait la charge de votre peuple de Domazan s’est éteinte. Outre un peuple qui se retrouve aujourd’hui sans maitresse je ne peux pas imaginer la tristesse que vous pouvez ressentir à l’annonce de la mort de votre fifille. Il va vraiment tomber le pauvre.. mais comment je peux lui annoncer autrement. Rahhh mais pas ça !! Arrête d’écrire, raye ! Même si je ne sais pas écrire, je sais lire, doudiou vieille dinde !*

Je pars ce jour même vers Rochefort d’Oc pour espérer vous croiser en chemin mon maitre et vous escorter jusqu’à Lodévà.

Cher vicomte je vous aime et n’oubliez jamais que votre peuple aimant que vous avez mérité sera toujours là pour vous soutenir dans toutes les épreuves.

Bocha
[hrp]*Les mots écrits en petits sont à considérer comme étant rayés vu que la balise ne marche pas.[/hrp]
Et

De nous Kelak de Domazan
A vous amis Languedociens

Mintes et mintes fois j'ai pris la plume afin de vous aider, vous informer ou plus souvent encore vous divertir.
En ce jour du 30 octobre 1459, je prends la plume pour de bien plus funeste raison et pour partager avec vous ma douleur.

Mon epouse a quitté ce monde en tentant veinement de mettre notre enfant au monde.

Aussi cela me ferait un immense plaisirs que touts ceux et toutes celles qui ont croisé de près ou de loin la route de mon épouse ou la mienne et qui souhaiteraient lui rendre un dernier hommage, se joigne à moi lors de la cérémonie de funéraille, qui sera présidé par un immense ami du couple, le Diacre Arthurcano.

Puisse le Très-Haut accueillir ma petite Neko là haut et Puissiez vous m'aider à surmonter cette épreuve

Fait au domaine de Domazan
Kelak

Malkav n’était pas d’humeur à lire des missives pourtant lui toujours très réactif mais il entreprit tout de même la lecture. Chaque mot vint alors se planter comme des épines dans son cœur. Chaque mot apportait également en lui une profonde envie de négation.

Ce n’est pas possible ? Quel plaisantin s’amuse à de pareilles choses ?

Mais que ce soit la jeune Bocha qui lui aurait voué corps et âmes où son vassal Kelak, ni l’un ni l’autre n’auraient pu plaisanter en de pareilles circonstances. Malk eut du mal à réaliser. Tellement de mal qu’il resta un instant figé, pétrifié comme s’il avait croisé le regard de Méduse.

Impossible de bouger, impossible de penser même. Il fut projeté des années auparavant lorsqu’il avait perdu ses parents et qu’il avait cru perdre pour toujours sa sœur. Soudain ses genoux fléchirent et il tomba dans un bruit assourdissant. Des larmes qu’il n’avait plus vues depuis bien longtemps se mirent à couler. Il commençait à réaliser… il avait perdu sa fille ou du moins celle qu’il considérait comme telle.

Il n’imaginait pas ne plus revoir un jour son sourire et sa bonne humeur. Neko, qu’il avait pris sous son aile. Neko a qui il avait transmis plus qu’à quiconque. Neko femme de toutes qualités. Il n’y avait rien de pire en ce monde surement que de perdre son enfant et Malk avait le malheur aujourd’hui de le constater.

Les larmes ne s’arrêtaient plus de couler venant détacher l’encre des missives sur lesquels on ne pouvait plus qu’apercevoir « Neko » et « mort ». Deux mots si contradictoires qui ne pouvaient être associés. Le souffle manqua soudain au vicomte. Il ne pouvait plus respirer et c’était comme si à la place du cœur il n’y avait plus qu’un grand vide. Contre toute attente relevant le regard il aperçut les demoiselles de Rochefort. Elles avaient hérité la beauté de leur mère et tels deux petits anges elles vinrent se coller à Malk. Elles ne comprenaient surement pas pourquoi leur père était si triste de leur jeune âge mais elles lui procurèrent un bien fou. Un bien qui redonna sa force et son courage à leur paternel, un bien qui le fit se bouger et relever ses manches.

C’est dans l’atelier de tissage Vampérià qu’il se dirigea en premier lieu après avoir confié les jumelles à leur nourrice. Il était tard mais il devait les confectionner. Il n’avait plus repris d’aiguilles en main depuis son anoblissement mais l’ouvrage devait être parfait et il ne pouvait déléguer la tâche. Il travailla jusque tard dans la nuit et prit également la route tardivement vêtu d’un longue cape noire munie d’une capuche.


Le jour suivant, Domaine de Domazan

Parcourant les rues de son domaine, il ne faisait nul doute. Le peuple de Domazan avait déjà appris la triste nouvelle. Le vicomte avait demandé à ses messagers de faire avertir tout son peuple sans exclusion que Domazan avait perdu sa dame.

Cris, pleurs et lamentations régnaient dans la bourgade. Tout le peuple de Domazan aimait par-dessous tout leur maitresse. L’une des plus belles et sages décisions de Malk fut de confier un jour une partie de ses terres et de son peuple à sa fifille. Il en voyait là à quel point des valeurs profondes qu’il lui avait transmises comme l’amour de son peuple avaient été bien ancrées.

Arrivé au château de Domazan il proclama la même chose que la veille au château de Rochefort d’Oc. Tout le fief serait en deuil pendant une période de 15j et que ce soit les armoiries de Rochefort d’Oc de gueule, d’argent et d’or, de Domazan d’argent et d’azur, de Tavel, de Valliguières et des autres seigneuries composant Rochefort d’Oc, elles seraient toutes revêtues de noir et de blanc.

Le vicomte poursuivit alors son périple, le cœur lourd direction la cathédrale de Narbonne sans trop se poser davantage de questions.


Plusieurs jours après, Devant la cathédrale de Narbonne

Il était enfin arrivé. Le voyage avait été rude. Les portes fermées de la cathédrale laissaient présumer que la cérémonie avait déjà commencé. Il était en retard et pourtant il ne se pressait pas. Entrer en cette cathédrale et y voir le corps inanimé de sa fille signifierait qu’il n’y avait plus de doutes : qu’elle s’en était réellement allée. Même s’il n’y avait plus vraiment de doutes, Malk gardait cet espoir d’avoir fait un mauvais rêve, que tout cela n’était pas réel. Entrer dans cette cathédrale c’était se confronter à la dure réalité, s’était dire adieu à Neko.

Il ne savait pas s’il voulait réellement lui dire adieu mais la garder dans son esprit vivante ne rimerait surement à rien. C’est alors encapuchonné et les yeux rouges et bouffis que Malk poussa les portes de la cathédrale.

Il y avait beaucoup de monde, ce qui n’étonna pas Malk lorsqu’on connaissait qui était Neko. Ce fut dommage de constater que les languedociens ne se réunissaient qu’en de tragiques circonstances mais… Avançant il trempa ses doigts dans le bénitier. L’eau bénite d’ordinaire si pure lui parut visqueuse et huileuse. Le signe de croix rituel s’en suivit tout de même. Il continua alors l’allée centrale ne faisant pas réellement attention qu’il était entrain de perturber la cérémonie. Plus il approchait de l’autel et plus son cœur se glaçait, plus il apercevait le cercueil de la jeune femme et son visage. Un visage blanc, blafard… des couleurs qui ne correspondaient en rien à Neko. Les gens se retournaient surement pour se demander qui était cet homme et qu’est ce qu’il se permettait de faire. Mais de toute sa vie Malk n’avait jamais renoncé à faire ce qu’il pensait juste, et il ne commencerait en ce jour funeste.

A côté du cercueil il déploya sa dernière confection. Il s’agissait en fait des armoiries de deuil de Domazan ressemblant étrangement celles de Rochefort d’Oc montrant l’union du fief. Aujourd’hui était un jour de deuil et il fallait remplacer l’argent et l’azur par le blanc et noir.


Les funérailles de neko 989269Domazancoupe Les funérailles de neko 900870Domazandeuil

Dressant la parure sur le cercueil son regard croisa les paupières baissées de la défunte femme. Il devait rester fort même s’il était à l’intérieur dévasté. Il ne comprenait pas comment le Très haut avait pu oser la rappeler, elle qui avait encore tant de choses à faire. Elle qui avait tout pour vivre une vie heureuse et épanouie.

Le vicomte ôta sa capuche laissant dévoiler son visage. Ses traits étaient surement tirés, ses yeux rouges et encore humides mais il s’en fichait. Il sortit de sa poche les couronnes qu’il avait récupérées à Domazan. Celle que portait quelques jours auparavant Neko et celle que portait également Kelak. Pour lui il n’y avait pas de doutes, personne ne pourrait remplacer un jour Neko dans le cœur des Domazanais. Il lui remit alors SA couronne accompagnée d’un baiser sur le front. Il n’aurait pu tolérer que cette dernière aille sur la tête d’une autre. Il murmura à son oreille en espérant qu’elle puisse l’entendre.


Jamais il ne m’a été donné une pareille joie d’avoir croisé ton chemin, de t’avoir pour fille. Mon enfant part libre rejoindre le Très Haut. Tu resteras à jamais gravée dans mon cœur…

Manquant de s’effondrer dans un sanglot effréné il ajouta plus haut mais fébrilement en se retournant vers les amis de la femme qui était venus lui dire au revoir.

Pardonnez.

Pardonner pour avoir interrompu la cérémonie. Mais les choses devaient être en place, parfaites. Elle le méritait. Descendant les marches menant à l’autel Malkav se dirigea ensuite vers Kelak. Près de lui il s’abaissa et lui murmura à l’oreille.

Mon ami… mon vassal, tu dois rester fort pour ton peuple.


Il déposa un baiser sur son front et lui remit sa couronne seigneuriale sur la tête. Il ne pouvait être autrement, Malk ne voyait personne d’autre pouvant redonner courage, amour et joie au peuple de Domazan. L’anoblissement de Kelak pour qu’il garde le fief de Domazan s’en suivrait forcément. Il ne perdrait pas aujourd’hui son enfant, l’amour de sa vie et son peuple.

C’est en retenant ses larmes que Malk prit alors position dans l’assistance laissant ainsi la place au bon déroulement de la cérémonie.

Klanacier a écrit:Au matin du 1er novembre

Une fine pluie n’avait cessé de la nuit, le genre de pluie qui rend la nuit plus froide et la veillée plus harassante, qui réduit d’autant la visibilité.
Cette nuit, l’armée du poing de fer n’avait pas intercepté de brigands. Ils s’étaient terrés cette nuit encore, mais pour le coup, ils avaient sans aucun doute passé une meilleure nuit que le Comte et ses hommes, sans doute quelque-part au chaud.

Klan laissa les soldats rejoindre le camp militaire installé depuis plusieurs jours au pied des remparts de Carcassonne.
Lui prit son cheval en direction de Narbonne, il se changerait et se réchaufferait une fois sur place.


Arrivé à la cathédrale

Laissant quelques consigne aux hommes de sa garde, Klan était mélancolique à son entré dans la cathédrale. Tout au long de la cérémonie, il ne cessa de penser au raison de se battre, et a tous ses amis qui n’avaient pas eu la chance d’attendre son âge.
Neko était de celle-là, un nom qui raisonnait comme une petite chose fragile, et qui cachait une femme pleine de vie. Klan avait souvent travaillé avec elle, et celui qu’on appelait bien souvent l’ours de Narbonne, l’avait toujours fait avec plaisir.


Pendant ce temps dans le port de Narbonne

La garde personnelle du comte s’afférait a exécuter les ordres avant que les cloches ne carillonnent et n’annonce la fin de la cérémonie.
Comme l’avait dit le comte, une vieille coque vide était abandonné la avec quelques planches de bois présentant trop de défaut pour être utiles…
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Message  kelak Sam 12 Nov - 14:28

Kelak a écrit:Lentement la cérémonie d’adieu se déroulait, de temps à autres Kelak quittait des yeux le cerceuil de son épouse pour se retourner et croiser le regard des personnes qui avaient fait le déplacement.

Kelak ne savait pas toujours si c’était en l’honneur de Neko qu’ils étaient venu aussi nombreux ou pour témoigner un peu d’affection à Kelak, mais cela importait bien peu, Kelak et Nek n’était qu’un depuis plus d’un an et il était impossible d’apprécier l’un sans l’autre.

Un jeune choriste vint chanter une petite ode pour Neko et Kelak l’écouta avec émotion, ensuite son intention fut attiré par Malkav…

Ah malk…

une autre personne pour qui Neko avait compté infiniment…

Repensant aux délires qu’ils se faisaient parfois en taverne tous les 3 souvent accompagné du 4° laron en la personne de Cebyss…

Ce qui fit Malkav ensuite, Kelak ne le compris pas trop, trop focalisé sur le déces de son épouse et sur la cérémonie, il n’avait actuellement pas en tête le souci de la légitimité de son titre depuis le décès de Neko… déboussolé il se contenta d’un

Mercé

Et invita Malk à s’asseoir près de lui.

Après tout, il faisait partie intégrante de la famille surtout depuis la soirée olé-olé qu’il avait passé avec la mère de Neko.

Se plongeant dans le souvenir de cette joyeuse soirée, Kelak se mit à sourire un peu en attendant la suite de la cérémonie.

Après les belles paroles prononcaient par Guivrach pour Neko, Arthur le remercia l'invitant à rejoindre sa place.

Puis il aperçut quelques arrivés comme Frenny l'amie de toujours, celle plus étonnante non par sa présente mais par ses faits en pleine cérémonie de Malk epleuré qui malgrè la dignité de ses gestes devait être aussi touché qu'un père, toute la peine du monde se lisait sur ses traits. Enfin celle de Klan qui avait réussi entre deux combats face aux Brigands à venir jusqu'ici...

La douleur, la douleur de tout ce monde présent face à cette perte terrible était émouvante... Neko...

Arthur repris le cours de la cérémonie après un regard vers Kelak qui réussissait à trouver la force d'un sourire...

Le jeune enfant de choeur revint vers lui avec la corbeille chargée de présents. Arthur le remercia d'un sourire avant de la reprendre, puis il la déposa aux pieds de la défunte.


Neko, nous déposons ces présents près de toi et de ton enfant, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Faisant face à l'assemblée de fidèles réunis...
Si parmi vous, il y en a qui souhaitent venir honorer la mémoire de notre amie en prononçant quelques mots et dire son soutien à sa famille cise-présente, je vous invitent à le faire maintenant en venant chacun votre tour ?

Arthur attendis alors que ceux qui le souhaitent viennent prendre parole...


[/quote]


Jefflebarde a écrit:Jeff avança jusqu'à la défunte ; il déposa à ses pieds un ocarina de bois qu'il avait sculpté le matin même en pensant que peut-être Neko aurait souhaité en jouer un jour...

(à voix basse)
Puisse cet instrument de musique te servir dans les cieux pour joindre ta famille et tes amis. Tu sauras naturellement l'utiliser car les anges savent tout faire et te voilà un ange pour l'éternité.

Jeff s'inclina devant les proches de Neko et remit le même ocarina à Kelak, tout en lui serrant la main chaleureusement...

(à voix basse)
Pour vous messire, ainsi vous aurez de quoi correspondre avec votre épouse. Ceci est une autre façon de rester en contact avec nos chers disparus.

Evanne a écrit:Evanne se présenta près des cerceuils, les yeux embués de larmes, jamais elle n'oserait prendre la parole devant telle assemblée, mais elle tenait a déposer un petit poème qu'elle avait écrit pour Neko, afin qu'il l'accompagne dans sa dernière demeure

Neko,

Tous se souviendront de vous,
Puisse le Très Haut vous donner la place que vous méritez,
Je sais que vous veillerez sur nous,
Qu'a jamais vous serez à nos cotés.

Vos rires raisonneront a jamais dans nos mémoires,
Votre gentillesse à notre égard,
Nous la ressentons encore ce soir,
Et toujours restera présent votre malicieux regard.

Sur vos enfants nous veillerons,
Pour Kelak, votre cochonou comme vous aimiez l'appeler,
Des attentions amicales nous aurons,
Vous accompagnent toutes nos affectueuses pensées.

Elle relut son poème a voix basse, puis roulat le parchemin et le déposa près de Neko, un faible sourire apparaissait sur le visage d'Evanne en pensant aux rires et aux bétises qu'elles avaient fait en taverne.

Je me souviendrai de vous de cette façon, vous nous manquez, au revoir Neko dit elle dans un murmure

Elle se tourna vers Kelak, il comprendrait ce regard plein de sympathie qu'elle lui adressait à l'instant présent.

Puis elle retourna s'assoir à coté de Chris au fond de l'église.

Bentich a écrit:Ben avait reprit ses esprits et après que Jeff et une jeune femme que Ben ne connaissait pas ai laissé une petite bafouille, suite à l'invitation d'Arthur, il s'avança vers le cerceuil et doucement il prit la parole

Salut ma belle, je suis la pour te dire que même si nous n'avons pas toujours été d'accord sur certains points, on a quand même bouté hors de la ville de Lodève les infâmes qui l'avait prise, et ça grâce à une collaboration hors norme.

Je voulais juste te dire que ton cochonou de mari je vais le surveiller, pas pour des bêtises mais pour être la a ses côté et pouvoir l'aider en toutes circonstances si le besoin s'en fait sentir. Et je te fait le serment que le premier qui l’embête je m'en occuperai comme ,il se doit et ça quelque soit son rang ou son niveau social.

Bon je te laisse maintenant et emporte avec toi ces quelques paroles


Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard

Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars**

Ben se retourna et s'approcha de Kelak, lui pris les mains et tenta un sourire en lui disant

A toutes heures du jours comme de la nuit si le besoin s'en fait sentir, n'hésite pas à me faire savoir que tu as besoin d'une oreille ou d'un bras, je serai la pour toi en toutes circonstances je viens d'en faire le serment à ton épouse.

Le Sénéchal reparti à sa place et attendit dans la prière la suite de la cérémonie

** Emprunté à Jean Jacques Goldmann
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Message  kelak Sam 12 Nov - 14:30

Korrigans a écrit:Korrigans s'avança à son tour dans une assemblée brisée par la douleur qu'est la tristesse, et vint lui rendre hommage en prenant la parole d'un ton assez bas.

Tu laisseras à jamais un vide dans nos coeurs mon amie, toi qui avais toujours le sourire même si parfois tu me fessais un peu peur avec ton fouet ! Je me rappellerai toujours de ce moment où tu as pris une de mes Citation pour la garder près de toi, tu te rends compte, cela à fait de moi un artiste...dit-il en souriant amèrement, triste.

Puis il s'avança vers son mari, Kelak, qu'il connaissait, même si il ne l'avait pas vu depuis un certain temps.

Toutes mes condoléances Kelak, en cas de besoin, n'hésites pas à m'écrire, je serais toujours présent.

Puis il retourna s'asseoir d'un pas lent et lourd.

Arthurcano a écrit:Après que quelques fidèles se soient avancés pour rendre un dernier hommage des plus émouvants à Neko, il prit à son tour la parole pour lire une missive d'un ami fidèle de Neko et Kelak.

Se grattant la gorge, il déplia lentement le velin et le lut lentement avec une voix grave et empreinte de dignité...


Antimond a écrit:Le Très-Haut semble prendre plaisir à nous enlever ce qui nous est le plus cher, pour toi, cette chère Neko.

Dis-lui bien que je l'apprécie moi aussi beaucoup, que c'est un des soleils de nostre Lengadoc, comme seul il en produit à travers tout le Royaume de France. Qu'elle n'a pas le droit de partir ainsi, de nous abandonner sans que son sourire, ses éclats de rires moqueurs ne viennent de nouveau nous mettre en joie. Elle n'était pas que la joie de vivre, mais la beauté aussi, le dynamisme naturel, la folie douce souvent.

Finalement pour moi, elle est un des visages de nostre Lengadoc, son plus avenant, celui qui nous fait croire en demain. Celui que j'ai envie de voir quand le moral est bas ...

Enfin, dis-lui tout ça à voix basse sur sa tombe et clame -le lors de ses obsèques puisque je ne serai même pas là pour lui dire "au-revoir Nek".

Sache mon Ami que c'est une des premières fois que je doute dans ma foi aristotélicienne et que si c'est une épreuve envoyée par le Très-Haut, c'est une des plus terribles de mon existence.

Ton plus que jamais Ami fidèle.
Antimond dit Antichéri
C'est la voix tremblante d'émotion qu'il terminait cette lecture, les yeux embuées il fit signe à Kelak qu'il pouvait à son tour venir prendre parole avant que de continuer la cérémonie...
Kelak, mon bon ami si tu te sens le courage et la force de venir dire quelques mots, je t'en prie la place est à toi...

Saliva a écrit:Je n'ai croisé neko qu'une seule fois,mais c'est la personne qui avait une joie de vivre hors du commun,elle va manquer.Désoler pour son mari et ses enfants

Kelak a écrit:
Kelak recu le présent offert par le troubadour, il en fut surpris et le remercia vivement... kelak douta par contre du bien fondé d'offrir un instrument de musique à son épouse... il l'imaginait sur un nuage, une harpe à la main entonnant le cantique des étoiles... un coup à vous faire une saison des pluies qui resteraient dans les annales çà

Kelak sourit légérement, d'autre villageois vinrent encore saluer Neko et Kelak les remercia avant de se diriger lentement vers l'estrade

Depuis le début Kelak redoutait ce moment...

Retenir ses sentiments n’avait déjà pas été simple dans le silence de la prière, mais venir maintenant parler de feu son épouse sans éclater en sanglot devant tout le monde semblait bien au dessus de ses forces…

Mais la nature humaine est ainsi faite que parfois on trouve en soit une force morale que l’on ne pourrait soupçonner… il s’installa au pupitre et parcouru une fois encore l’édifice du regard…il y trouva un grand réconfort…



Avant de parler de mon épouse, je voudrais vous remercier d’être venu si nombreux.

Pour moi les mots « toutes mes condoléances » avait toujours été classifié comme faisant partie de ces conventions sociales non optionnelles…

mais aujourd’hui j’en mesure pleinement le bien fondé…

Encore merci à vous

Kelak marqua une pause


Parler de mon épouse me sera aisé, en parler brièvement me parait déjà plus difficile


Comme transcendé par les pensées positives de l’assemblée, Kelak sourit en ponctuant sa phrase


Je pensais commencer par vous lire le petit texte que j’avais composé pour elle à l’époque ou…

je la courtisais…

anonymement en déposant ça et là des poèmes un peu partout à Lodève


Nouveau sourire

Je l’avais rédigé pour souligner la similitude de notre parcours bien avant que nous unissions nos routes.

Souriant et d’une voix pleine d’amour Kelak lu son texte

[rp]
En Aout 57, toi à Lodève, moi à Montpellier,
Nous arrivâmes en Languedoc, tel de nouveau né,
Notre première fonction fut tavernier
Et déjà là, naissait une amitié

Ensuite au bureau du CôM à nouveau nos chemins,
Se croisèrent tel un signe du destin,
Rapport de milice, enveloppes et festin
Nos mésanges sifflaient pour échanger des biens

Notre amitié ne s’en trouva que grandie
De confidence en confidence, nous étions vraiment amis
Au nom de cette amitié, Lodève je rejoignis
Peu de temps avant que ne t’abandonne ton mari

En te voyant si triste, en essuyant tes pleurs
Je compris la place que tu occupais dans mon cœur
Une étincelle, une flamme, une vague de chaleur
M’enivre et m’envoûte aussi tôt que du regard je t’effleure

Un défi, une épreuve dis moi ce que tu veux
Pour gagner ton cœur il n’y a rien que je ne peux
Demande à Malkav ou simple épreuve du feu
J’exaucerai tes souhaits, j’accomplirai tes vœux

Je t’aime comme un fou, comme un fou de Lodève
Ensemble je te promet le rêve
Je t’aime comme un fou, comme un fou de Lodève
Neko je t’aime rejoins moi dans ce rêve
[/rp]


Si Kelak avait lu le début du texte d’une voix enjoué, la fin fut plus délicate et sa voix commença à trembler, il marqua une pause, se tourna vers le cerceuil de Neko et repris

Un rêve… je pense que c’est le mot qui résume le mieux notre vie en commun, complice à chaque instant nous nous amusions quoique nous faisions…

animer Lodève, remplir sa mine, participer au conseil comtal ou municipal ou vivre intensément dans notre petit chez nous…

Je ne vais pas m’étendre plus sur notre vie privé, je garderai cela pour nos enfants.

Je terminerai par ajouter quelques mots sur ton œuvre publique, tu savais tout comme moi, te focaliser uniquement sur le positif d’une personne, là ou nombreux sont ceux qui cherchent en premier lieu la faille chez l’autre pour le discréditer de peur qu’il vous prenne votre place ou soit meilleur que vous

Non, nous nous intéressions uniquement au bon côté, ce qui nous permettait de collaborer avec toute personne désireuse de s’investir, nous pouvions collaborer avec Bbred, Jo, Klan, Fred, un tout jeune maire qui débute, un simple artisan qui demandait de l’aide ou encore un brigand en quête de repentir … peu nous importait les familles, le rang ou le reste…

L’envie de partager notre bonne humeur afin de pousser l’autre à s’investir encore un peu plus, afin d’agrandir un peu la communauté Languedocienne était notre seule ligne de conduite…

un doux mélange de sagesse et de folie...

et quand je vois le nombre de personne présente ici qui t'aimait, et les courriers que j'ai reçu de plusieurs de nos amis au front comme par exemple Antichéri, bbred, adrien,...

Je suis tenté de te dire que là encore tu as bien réussie ta vie ma belle Neko…

Voilà tu laisseras un grand vide dans ce comté et plus encore dans mon cœur et celui de nos proches, mais tu pourras rejoindre le Très-Haut avec ce sentiment de devoir accompli, d’avoir vécu ta vie avec intensité, de m'avoir rendu heureux comme personne ne l'avait fait avant toi.

Kelak se tut à nouveau à nouveau les sentiments le submergeait de partout, les larmes commencèrent à couler et il s'éclipsa rapidement avant d'éclater aussi discrétement que faire se peu en sanglot
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Message  kelak Mer 16 Nov - 10:49

Lise_ a écrit:Prostrée sur son banc,Lise avait écouté avec attention chaque mot prononcés par Kelak.Elle ne put empêcher les larmes de rouler sur ses joues en voyant le chagrin qui ravageait le coeur de son ami...
Sa Neko,sa tendre épouse...pourquoi...
Que pouvait ils faire pour lui désormais? Que pouvait elle faire...rien sans doute,si ce n'est lui témoigner son affection et son soutien.
Elle releva la tête et vit Kelak éclater en sanglots, trop accablé par la souffrance.
Le regard de la blonde croisa furtivement le sien,une bribe de sourire, bien maigre réconfort ...

Adriendesage a écrit:Assis sur un banc au fond de la cathédrale, dans la lumière d'un vitrail représentant Christos, Adrien Desage priait également.
Après avoir écrit ses condoléances à Kelak, depuis Limoges, il avait cru que la cérémonie aurait été bien passée, lorsqu'il aurait passé les frontières du Languedoc.
Il s'avéra que non, que son voyage fût court, dû moins plus court que ce qu'il avait escompté.
Alors, vêtu de blanc presqu'entièrement, assis sur ce banc rude et froid et les mains jointes sous son menton, il priait.


Arthurcano a écrit:Combien il était difficile de reprendre parole après cette éloge funèbre d'un mari à son épouse, d'un ami qui avait plus que jamais besoin de soutien.

Mes frères, mes soeurs,
je me fais une nouvelle fois la voix de ceux qui ne peuvent être présents ou de ceux qui n'osent prendre parole devant ce parterre de recueillement.

Tout d'abord une lettre de l'actuel maire de Lodève en mémoire de feu Neko.

Chrisliner a écrit:1 Novembre 1459,

Je prend la plume pour écrire ces mots en l'intention d'une personne que je qualifierais de modèle pour les habitants et habitantes de Lodève. Bien que l'ayant connu que trop brièvement, cet personne à eu une influence positive sur moi et sur chacun des habitants de Lodève. Dame Neko est et restera dans nos mémoires comme une citoyenne prêt à mettre la main à la pate pour aider Lodève. Toujours avec le sourire, elle aidait la mairie en travaillant pour elle. Après mon élection, elle m'a données des conseils précieux sur la meilleur facon de gérer la mairie. Pour tout ce que vous avez fait pour Lodève. On vous dit merci. Aujourd'hui, Lodève pleure car elle a perdu un de ses membres les plus illustres. On ne vous oublieras jamais. Sachez que votre présence va manquez à tous et que nous nous souviendrons de tout ce que vous avez fait pour elle.

Pour Kelak, que j'ai l'infime honneur d'appeler mon ami, sache que je suis là pour toi. Ma porte est toujours ouverte et je suis toujours disponible pour toi tout comme Evanne, Amory. et tout les habitants de Lodève. Tout Lodève est derrière toi et que nous pleurons avec toi. Bref, tu peut compter sur moi, pour parler de tout et de rien, pour te donnez un coup de main, te tenir compagnie, garder ta famille ou tout simplement prendre un verre à la taverne.

Chris Liner
Maire de Lodève et plus important, un ami de Kelak et Neko.

Une pause assez courte pour reprendre souffle et lire la suivante, celle de l'hommage de Pezenas...
Je vous lis maintenant l'hommage de la communauté Pézenas.
Communauté de Pézenas a écrit:De nous BBred de Lortz
De Nous Alandrisse de Montbazon Navailles de Lortz
De nous Celticdom de Vandimion
De nOus Saradhinatra DMBP
De la Part de la Communauté de Pézenas

A La famille de Domazan et à ses proches

Nous nous associons à votre deuil, et apportons tout notre soutiens dans ce moment difficile et nous vous présentons nos sincères condoléances

Dame Néko vu un exemple pour nous tous,
Son dynamisme et son enthousiasme nous manquera à tous.
Que nos liens d'amitiés puissent continuer dans nos mémoire bien au délà de sa tragique disparition.

En ces periodes troubles, elle avait toujours le mot pour redonner du courage et de la confiance à ses proches et à ceux qui en avait besoin.
Que toutes les personnes qui lui étaient cheres, puissent continuer à vivre et à espérer de la vie en l'honneur de sa mémoire.
Une fleurs du Languedoc s'est était,
Puisse le feu de la passion qu'elle portait au Languedoc ne jamais s'éteindre.
Puisse le flambeau de cette joie de vivre, être transmis.
Puisse t'elle de la haut, continuer à veiller sur nous.
Puisse t'elle dans notre coeur, dans nos mémoires ne jamais disparaitre

Que le trés haut la garde auprés d'elle et lui fasse la place qu'elle mérite au paradis des 7 fontaines de la sainte Boulasse.
BBDL

Arthurcano a écrit:Après avoir laissé parler ceux qui avaient souhaité dire leur soutien au bon Kelak, la pipelette la plus aimée du comté, après l'avoir entendu dire son amour et sa peine.

Arthur repris alors le cours de la cérémonie ses pensées tournées vers le Très Haut auprès de qui se trouvait sa première épouse, et maintenant Neko... Reposez vous en paix, et gardez nous une place, un jour sera notre où nous nous retrouverons...

Les présents étant disposés, Arthur s'approcha du Lutrin et récita le signe de la mémoire...


Neko, évoquer un seul souvenir serait bien difficile pour chacun d'entre nous tant nous en avons. Ta mère ci-présente t'a élevée dans l'amour du Très Haut et bien que tu appréciais les bêtises faites à deux, je te savais une fidèle de notre église. La où tu es, le soleil doit irradié car nuls doutes ne sauraient être quand à la place qui doit être tienne là-haut.

Pour ma part, je me souviendrai d'une châtaigne enjouée, dévouée à son prochain, d'un certain caractère mais toujours disponible pour aider... Tes Ah ça nous manqueront à tous et plus particulièrement à ta mère, ton père spirituel, tes deux meilleures amies Ceb et Ethana ta moitié de cerveau, moi et à tous ceux présents ici par le corps ou la pensée. Mais par dessus tout à ton cher époux et tes enfants... Oui tu vas nous manquer Neko, et gageons que de la-haut tu auras comme toujours ici bas un oeil bienveillant à nos égards.

Nous voici, les soeurs et frères, nombreux dans cette cathédrale, autour de Neko, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni au Très Haut, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort, mes soeurs et frères, viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur Neko et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.


Arthur, après avoir récité la prière du Pardon et le Credo, fit alors une courte pause, le temps pour lui de poser les yeux sur le passage du Livre des Vertus qu'il avait choisi de lire à lors de cette cérémonie...
Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.
Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”
Il prit alors paroles pour commenter cet extrait choisi...

Au jour de notre mort, nous serons jugé par le Très-Haut sur la totalité de notre vie terrestre : que ce soit pour nos paroles, nos gestes, nos pensées ou nos actions.
Vous l'avez compris, toutes nos actions sont jugées par le Très Haut et c'est la raison pour laquelle je vous invite comme à pu le faire Neko tout au long de sa vie à glisser vos pas dans le chemin de la vertu quelque soient les difficultés rencontrées. Réfléchissez avant d'agir, tournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler car parfois un simple mot peut blesser bien plus que ne le ferai une épée...

Je sais ces efforts difficiles mais noble en est la voie et ceux qui la suivront seront récompensés par l'accès au Paradis Solaire et pourrons vivre pour l'éternité auprès des archanges...


Une pause qui lui permit de rejoindre le maître Autel et faisant signe aux porteurs du cercueil leur dits qu'ils pouvaient procéder à la fermeture des cercueils. L'un d'eux ôta la corbeille qu'il déposa au pied de l'Autel pendant que les autres finissaient de les fermer...

Mes frères, mes soeurs,
Avant de quitter la cathédrale, nous allons dire un dernier adieu à notre soeur Neko et pour son enfant.
Avec respect et affection, confions-les au Très Haut dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Lisons ensemble cette prière...

Prière pour Dona Neko et son fils...

Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi Neko et son fils, accueille-le dans Ton royaume d’éternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Sur cette assemblée réunie pour témoigner leur affection et dire un ultime au revoir terrestre, apporte la compassion et la force de vivre selon les vertueux préceptes que Tu nous as donné.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez Neko et son fils.
AMEN

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Message  kelak Mer 16 Nov - 10:49

Arthurcano a écrit:Tous ayant priés pieusement pour la mémoire des deux êtres disparus, Arthur repris alors la cérémonie qui touchait à sa fin...

Les porteurs avaient fini de refermer les cercueils, Arthur vint, avec un enfant de choeur prendre la parure déposée par le senher Malkav, puis après l'avoir pliée comme il se doit, se rendit aux côtés de Kelak afin de le lui remettre solennellement.
Posant un bras sur celui de son ami, lui murmura... Il est temps mon bon Kelak...Nous allons nous diriger vers... Soupire... vers sa dernière demeure...

Il fit signe alors aux porteurs de se préparer à le suivre.

A un enfant de choeur, il lui demanda de faire sonner
les cloches de la cathédrale pour l'accompagnement du cercueil jusqu'en la sortie de la cathédrale.

Puis, regardant les porteurs, il les invita cette fois à le suivre, les guidant le long de la nef centrale.
Les enfants de choeur ouvrirent en grand les portes de la cathédrale, laissant ainsi le cortège funèbre prendre la direction du cimetière.

Le cortège funèbre se dirigea ensuite vers le carré réservé aux défunts de noble ascendance, puis arrivant devant la sépulture creusée quelques heures auparavant par le personnel de l'archevêché, le cortège s'arrêta.

Lorsque Kelak et ses enfants furent à ses côtés, lorsque Ethana, Ceb et Malkav furent présents pour le soutenir dans ce nouvel instant douloureux, Arthur ouvrit son missel, et récita les formules d'usage.


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de dona Neko et de son enfant, dans ce lieu où reposent déjà nombre de défunts de nos familles.

Le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous ; car nous espérons la revoir quand le Très Haut nous réunira, dans la joie de Son Royaume.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec la défunte, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour le Très-Haut.


Le silence se fit durant la descente des cercueils, avant qu'Arthur n'asperge d'eau bénite les deux cercueils où reposeraient pour l’Éternité Neko et son enfant, Dame de Domazan.

"Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi, Neko, Son enfant.

Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !"


Arthur se signa devant les tombes, mis genoux à terre et pris une poignée de terre qu'il jeta sur leur demeure...

Puis, il se recula, laissant la place à Kelak ainsi que celles et ceux qui désiraient jeter une poignée de terre, une fleur ou un souvenir, avant qu'elle ne disparaisse à jamais sous les pelletés de terre qui viendraient tantôt recouvrir le cercueil.
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Message  kelak Ven 9 Déc - 15:00

Eleonore. a écrit:[rp]La rouquine arrivait enfin en Terre du Languedoc.. elle avait appris la triste nouvelle des jours plus tôt mais tout allait de travers et elle avait râté le "départ" de son amie..
Venue d'Helvétie, les yeux parfois rougis devant tant d'injustice et surtout accepter l'inacceptable.. faire le deuil que l'on refuse.. se dire que plus rien ne sera comme avant!
Bon sang le nombre de fois où elle avait fait le voyage, le coeur partagé entre Lodève et l'H'elvétie...
Maintenant que restait-il?...

Des larmes pour que le passé reste dans le coeur de la rouquine,
Des larmes pour pleurer l'amie partie, qu'elle aura si peu vue ces derniers mois,
Des larmes pour renoncer à suivre la trace de ceux qui partent et qui laissent la vie si vide,
Des larmes pour un dernier Adieu!

Eléo pleurait, s'en voulait tant..

Une page de plus se tourne.. le chagrin si grand .. elle n'aura plus de vraie raison de revenir en Languedoc.. le paysage avait changé, la vie s'était modifiée ni négativement..


Neko, tu étais si douce et si gentille... puisse le Très Haut veiller sur Toi.. tu as mérité cette paix..

Les poings dans la terre, Eleo vide son coeur...!


Bien plus tard elle se relève.. un dernier regard et s'en va..
[/rp]
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